À l’aube d’une nouvelle année, le paysage immobilier connaît d’importants changements. Après une période difficile pour le secteur, les investisseurs souhaitent savoir si 2024 est une année prometteuse pour les investissements immobiliers. Examinons les principaux facteurs qui façonnent le marché de l’immobilier cette année et déterminons si le moment est propice à l’investissement.
Plan de l'article
Extension du Prêt à Taux Zéro (PTZ)
La prolongation et le renforcement du Prêt à Taux Zéro (PTZ) jusqu’en 2027 constituent l’une des évolutions majeures de l’année 2024. Conçu pour aider les ménages modestes à acquérir leur premier logement, le PTZ permet de financer sans intérêt jusqu’à 40 % d’une opération immobilière. Au cours de l’année à venir, l’accent sera mis sur les logements collectifs neufs dans les zones à revenus élevés et sur les biens anciens dans les zones à revenus faibles, sous réserve d’efforts de rénovation.
Lire également : Pourquoi solliciter les services d’un aménageur foncier
Cette prolongation vise à élargir l’accessibilité du PTZ, qui pourrait bénéficier à 29 millions de foyers fiscaux, contre 23 millions actuellement. Cela peut faciliter l’achat de votre première propriété immobilier pour un investissement locatif. Trouvez d’autres proposition d’investissement rentable sur Onlineasset.
Aide à la rénovation énergétique
2024 apporte un soutien accru aux rénovations énergétiques, principalement par le biais du dispositif MaPrimeRénov’. Les projets mono-générationnels, tels que les installations de pompes à chaleur air-eau, bénéficieront désormais d’une aide pouvant aller jusqu’à 5 000 euros pour les ménages les plus modestes. Les projets plus importants, permettant une amélioration significative de la performance énergétique, bénéficieront également d’un soutien renforcé, avec des subventions pouvant atteindre 80 % du coût total pour les ménages à très faibles revenus.
A lire en complément : Les mandataires immobiliers en France : qui sont-ils ?
DPE obligatoire pour les grandes copropriétés
À partir de 2024, les immeubles de plus de 200 lots devront faire l’objet d’un diagnostic de performance énergétique (DPE) complet à l’échelle du bâtiment. Cette obligation s’étendra aux copropriétés de 50 à 200 lots en 2025. Le DPE collectif évalue la consommation d’énergie de l’ensemble du bâtiment, y compris les parties communes, avec des coûts associés allant de 1 000 à 4 000 euros pour la copropriété.
Mon Accompagnateur Renov
À partir de 2024, les propriétaires qui entreprennent des travaux de rénovation globale devront s’adjoindre les services de « Mon Accompagnateur Renov' », un conseiller agréé par l’État. Cette mesure vise à accompagner les propriétaires dans la gestion des aspects financiers et techniques des projets de rénovation, en garantissant l’accès aux aides de l’État et la qualité des travaux. Le dispositif est entièrement financé par l’État et bénéficie notamment aux ménages modestes.
Nouvelles aides à l’adaptation des logements
En réponse au vieillissement de la population, le gouvernement met en place MaPrimeAdapt’ en 2024. Cette aide financière est conçue pour soutenir l’adaptation des logements à la perte d’autonomie, comme l’installation de douches de plain-pied ou de monte-escaliers. Un budget conséquent de 1,5 milliard d’euros a été alloué à cette initiative.
Ma Prime Logement Décent
Un dispositif inédit, Ma Prime Logement Décent, fusionnant « Habiter sain » et « Habiter serein », voit le jour en 2024. Ciblant les logements indignes, il couvre jusqu’à 80 % du coût des travaux pour les ménages très modestes, à condition qu’ils entreprennent des travaux de rénovation énergétique conduisant à la classe E du DPE.
Modification de l’encadrement des loyers
Plusieurs villes, dont Marseille, devraient mettre en place l’encadrement des loyers en 2024, rejoignant ainsi celles qui l’appliquent déjà, comme Paris et Lyon. Cette mesure vise à imposer des plafonds de loyers aux propriétaires, afin de freiner l’escalade des coûts de location.