Si vous avez acheté cet appartement ou cette maison, c’est pour vous apporter un revenu supplémentaire. Vous avez fait là un excellent investissement, car vous avez augmenté d’un côté vos actifs et de l’autre, vos revenus. Dans cette foulée, on oublie souvent qu’on fait aussi augmenter les impôts. Dans cet article, nous allons vous présenter quelques solutions pour optimiser vos revenus locatifs.
Plan de l'article
Ne jamais zapper les travaux
Même si votre bien semble encore en état, et même si le locataire ne vous a pas signalé une réparation en particulier, vous devez prendre l’initiative de faire des travaux de rénovation. C’est ce qui va vous permettre de faire perdurer la valeur patrimoniale de votre bien. Vous pourrez ainsi espérer maintenir, voire augmenter la qualité du revenu locatif. C’est pour cette raison que certains investisseurs courent vers des biens qui ne sont plus en état. Ils vont les rénover et les réhabiliter pour les mettre sur le marché de location.
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Le saviez-vous ? Ces travaux de rénovation, de réparation et d’entretien peuvent faire baisser votre impôt. Si le montant des travaux que vous avez engagé s’élève par exemple à 10 000 euros, ce sont là 10 000 euros de revenus fonciers non-imposables à un taux d’imposition des revenus fonciers bien précis. Ce dernier peut aller de 17,20 à 62,20%. Cet avantage de défiscalisation fera diminuer vos impôts que vous devez payer sur les loyers pendant quelques années.
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Bien calculer la rentabilité
Le fait que vous touchiez un loyer tous les mois ne veut pas forcément dire que votre investissement est rentable. Lorsqu’on définit la rentabilité, il faut considérer le prix d’acquisition du bien, les charges liées à la gestion locative et à l’entretien ainsi qu’aux frais divers comme les honoraires de Syndic et les assurances.
Pour évaluer votre taux de rentabilité, voici la formule :
Taux de rentabilité = (loyer annuel – taxe foncière – frais de gestion et autres charges) / (prix d’acquisition + charges liées à l’acquisition)
Ce taux de rentabilité, vous devez le calculer dès que vous comptez acquérir le bien. Si vous l’avez déjà et si vous constatez que la rentabilité n’est pas au rendez-vous, vous devez revoir votre loyer et/ou les autres charges locatives. Pour ce qui est de l’estimation du loyer, on vous conseille de considérer l’encadrement des loyers, l’emplacement du bien, sa proximité des commodités, ses équipements ainsi que la situation économique du marché locatif. Pour vous aider dans vos calculs, vous pouvez utiliser la platforme en ligne evovi.
Limiter les vacances locatives
Dans le but d’optimiser les revenus locatifs, vous devez éviter, voire réduire au maximum les vacances locatives. Ce n’est pas si compliqué : vous n’avez qu’à anticiper le départ de vos locataires. S’ils comptent quitter le logement, ils vont vous prévenir quelques semaines à l’avance, ce qui vous permettra de chercher de nouveaux locataires déjà. Vous pouvez leur faire faire une visite virtuelle du logement, ce qui ne devrait pas déranger les occupants actuels. Cette anticipation limitera vos pertes économiques.
À certaines périodes, il n’est pas toujours facile de trouver des locataires. Vous pouvez alors profiter de ces vacances locatives pour réaliser des travaux. Une fois votre bien remis à neuf, vous pouvez le remettre sur le marché avec un loyer un peu plus élevé.